Annoncés comme la grande tendance de l’année, les objets connectés qui se portent sur soi sont souvent plus ridicules que pratiques. Retour sur les 7 pires inventions à ne surtout pas porter en 2015.
Les Français vont devoir apprendre à prononcer “wearable” avec leur plus bel accent anglais. Les wearable device, traduits maladroitement par “objets connectés portables”, se multiplient de manière exponentielle, à tel point qu’on leur prédit une croissance mondiale de plus de 400 % d’ici à 2017 (passant de 27 millions en 2014 à 116 millions d’unités écoulées).
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Si les montres connectées comme l’Apple Watch devraient surplomber le marché, d’autres constructeurs se sont lancés dans l’invention d’objets portables… plus originaux. Du caleçon connecté à la ceinture connectée en passant par la tétine connectée (si), retour sur les 7 objets connectés portables les plus ridicules jamais inventés.
1. Ouvrir ses horizons grâce à la ceinture connectée
This smart belt will loosen itself if you eat too much http://t.co/BKSqgrxoee pic.twitter.com/kVVOFn4zIQ
— Business Insider (@businessinsider) 5 Janvier 2015
Il y a deux types de personnes sur terre : celles qui ajustent leur ceinture manuellement après un repas calorique, et celles qui achèteront Belty. Belty, dérivé du mot anglais « belt », est une ceinture électronique, présentée cette année au salon de l’innovation technologique Consumer Electronic Show 2015 (CES 2015) par l’entreprise française Emiota. Belty se resserrerait et se desserrerait en fonction du tour de taille de son propriétaire, et commencerait à vibrer lorsque la personne est restée assise trop longtemps. Le pire, c’est que la ceinture connectée connaît déjà un petit succès dans le monde de la high tech. Mais cela vaut le coup, rien que pour voir les journalistes filmer à tour de rôle l’entrejambe du démonstrateur.
2. Raviver la flamme à distance grâce aux sous-vêtements connectés
Jamais à court de bons jeux de mots, la marque de préservatifs Durex s’est lancée en 2013 dans une nouvelle « Durexpérience » (« durexperiment ») : les sous-vêtements high tech. Créés pour les couples en relation à distance, ils permettent aux amoureux (ou aux non amoureux d’ailleurs) de se connecter via l’application Fundawear et de voir afficher le sous-vêtement de leur partenaire à l’écran. Il est alors possible de faire vibrer différentes parties du soutien-gorge ou du caleçon de sa moitié. « Les préliminaires du futur« , affirme fièrement Durex. On attend le sexe du futur avec impatience.
3. Scanner son enfant grâce au pyjama connecté
Parce qu’il est trop banal de sortir un livre de Petit Ours brun pour apaiser ses enfants avant de les mettre au lit, il est dorénavant possible de les coller devant une vidéo juste avant de les border pour être sûr qu’ils ne s’endormiront jamais. Tout ça grâce aux “Smart PJs” ou “pyjamas intelligents”, qui contiennent des flashcodes à scanner et permettent d’accéder à des petites vidéos sur tablettes ou smartphones. Adieu, les nuits paisibles.
4. Rendre fou son entourage grâce au pantalon connecté
Qui n’a jamais rêvé de faire de la batterie en tapant avec ses mains sur son pantalon et d’enregistrer le résultat avec son smartphone ? Personne. Oui, voilà, personne.
5. Savoir quand il faut boire grâce au faux tatouage connecté
Finie, l’époque des tatouages éphémères simplistes offerts en cadeau dans les paquets de Malabar. Dorénavant, les faux tatouages servent à analyser la sueur de ceux qui les portent. Pour son créateur, Joshua Windmiller, les bracelets connectés ordinaires ne donnent pas d’informations assez précises pour aider les sportifs à analyser leurs performances. Il a donc inventé Electrozyme, un capteur qui, appliqué sur la peau, surveillerait et enregistrerait jusqu’au taux de déshydratation de son propriétaire. Pour les non-sportifs, cela peut aussi être utile en cas de cuite.
6. Dépenser trop d’argent grâce à la tétine connectée
Pourquoi payer 8 euros pour une tétine-thermomètre quand on peut en payer 30 pour une application qui permet de faire exactement la même chose ?
7. Passer pour un con grâce à la cravate connectée
Les cartes de visites, c’est tellement 2012. C’est du moins ce qu’a dû se dire Ryan Budke, un jeune Américain ambitieux, à la recherche de 40 000 dollars en 2013 pour financer son projet de cravate connectée, par crowdfunding. Derrière une cravate classique a été ajouté un flashcode qui révèle, une fois scanné avec un smartphone, toutes les informations que la personne souhaite partager avec ses interlocuteurs, comme son compte Facebook. On notera que l’idée n’a séduit que 52 participants au KickStarter lancé par Ryan Budke, qui n’a levé au final qu’un peu plus de 2000 dollars. C’est quand même 52 personnes de trop.
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