F.F.F., on aime bien. Sur scène. Généreusement présent durant la saison des festivals, on a eu l’occasion de noter l’ardeur live témoignée par la Fédération Française de Fonck, que l’on avait d’ailleurs dans le collimateur depuis un bon moment. D’autant que la concurrence locale semblait faiblarde : Gang + enrayé par la faillite, Wanted et […]
F.F.F., on aime bien. Sur scène. Généreusement présent durant la saison des festivals, on a eu l’occasion de noter l’ardeur live témoignée par la Fédération Française de Fonck, que l’on avait d’ailleurs dans le collimateur depuis un bon moment. D’autant que la concurrence locale semblait faiblarde : Gang + enrayé par la faillite, Wanted et Babylon Fighters, naturellement limités, Malka Family encore tendre, les Coquines anecdotiques et Rozoff surestimé. Un peu par déduction, F.F.F. semblait donc la seule digne de représenter nos couleurs, dans une discipline archi-dominée par les States : la fusion. Cette pratique consistant à embrasser des genres jadis présumés incompatibles, tel le funk et le rock (fonck, de facto), sympathisant, selon l’humeur, avec le jazz, le rap ou le reggae. F.F.F. est, en outre, allé enregistrer son album là-bas, histoire de se mettre en condition réelle, profitant ensuite du New Music Seminar pour échapper aux lazzi réservés à la colo frenchy et même récolter quelques bribes d’estime. Et l’album, au fait ? Euh, disons que les compétences musicales individuelles de la bande à Marco Prince ne sont pas en cause, mais que Blastculture souffre des imperfections inhérentes à un déballage intempestif d’idées, d’effets, surchargeant l’ensemble (AC2N), contrariant une écoute déjà altérée par des faiblesses d’écriture (Vous êtes venus nous voir et on vous remercie, c’est mieux qu’rester chez vous, manger des spaghetti) et des propensions mégalo, que voudrait légitimer un second degré intentionnel (Marco, Mama funk), insuffisant pour dissiper les soupçons.
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