En divorçant des Prisoners au début des années 80, James Taylor a aussi rompu avec le rock. Ne lui parlez plus de spontanéité, de binaire, il les a troqués depuis longtemps pour les costards serrés et le groove clinique d’un acid-jazz suranné. Calé sur le label originel du mouvement, James Taylor impose une rigueur professorale, […]
En divorçant des Prisoners au début des années 80, James Taylor a aussi rompu avec le rock. Ne lui parlez plus de spontanéité, de binaire, il les a troqués depuis longtemps pour les costards serrés et le groove clinique d’un acid-jazz suranné. Calé sur le label originel du mouvement, James Taylor impose une rigueur professorale, trône en gardien de la métrique et des valeurs, à mille lieues des facéties iconoclastes de Corduroy ses voisins de palier. Les samples, le rap, la malice n’ont ici aucun droit de cité, tout juste invite-t-on le Whole lotta love de Led Zeppelin dans cet acid-jazz à papa, pour cocktails mondains et fumeurs de pipes.
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