Jeanne Balibar – forte tête

Troublante Elvire, courageuse petite pensionnaire du Français, devant déjà se débarrasser d’une collante réputation de forte en thème, Ecole normale et père philosophe obligent. A l’ombre de la muraille des Papes, elle semblait comme chez elle. Chose rare, on l’entendait sans qu’elle ait besoin de crier. On l’a retrouvée chez Desplechin, en fracasseuse de clavier, fille inquiétante et mythomane, amante dangereuse, capable de tout et même du pire. Alors, on se mit à parler de Bernadette Laffont ­ comparaison écrasante, même pour une future maman. Après l’avoir vue dans le beau film de Laurence Ferreira Barbosa, J’ai horreur de l’amour, il va falloir trouver autre chose et reconnaître enfin ses dons éclatants pour la comédie, sa capacité à changer de registre plus vite que la lumière. Voyons voir… Cette drôle de frimousse… Bien sûr. Audrey Hepburn finira par ressembler à Jeanne Balibar. Pas moins.

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